Dans les actes du Moyen-Age, St Sorlin est dénommé SAINT-SATURNIN, du nom auquel est dédiée son église.
Au XIX siècle, se fixe l'actuelle dénomination de SAINT SORLIN EN VALLOIRE.
Dès le Moyen-Age, St Sorlin est le siège d'un prieuré de Bénédictins situé
au hameau des Margerits.
Les Marguerits représentent la cellule initiale du vieux Saint Sorlin. La construction de l'église actuelle, en 1723, avait amené la création d'un hameau au point de
contact du plateau et de la vallée proprement dite. L'ouverture de la route fait se développer cette agglomération. Au cours du XIX ème siècle on constate un
mouvement de descente du village de St Sorlin à l'emplacement actuel, mouvement qu'accentuera en 1867
la création du chemin de fer Saint Rambert - Rives.
En 1814, au déclin de l'Empire, St Sorlin connaît les horreurs de l'invasion.
Augereau, cédant à la pression des forces autrichiennes, évacue Lyon et se replie vers le sud. Les Hongrois occupent St Sorlin le 26 mars 1814.
Les réquisitions sont sévères, l'étranger exigeant et brutal, une partie de la
population fuit dans les bois.
La prospérité de notre localité augmente au XIXème siècle par suite du développement des prairies artificielles, des procédés culturaux et de la proximité de la voie ferrée. Le marché hebdomadaire du lundi est créé par arrêté préfectoral du 2 avril 1868, la séculaire foire des poulains connaît une prospérité soutenue.
Saint-Sorlin devient un important centre commercial, un
" point de chute " pour la région.
En 1879 naît la fanfare de St-Sorlin. Le 7 avril 1880, la section
de St sorlin obtient son érection en commune distincte,
amputant ainsi à Moras 1862 habitants et 2620 hectares.